GoFin: Trouve ton financement

Toutes les subventions et aides financières, en quelques clics

 

GoFin est l’outil de recherche rapide et précis qui permet aux PME d’identifier les sources de financement adaptées à leurs activités et besoins spécifiques.

Recherche simplifiée de subventions et financements pour les PME

Nous savons qu’il peut être difficile pour les entreprises de s’y retrouver parmi les différentes sources d’aides financières disponibles. C’est pourquoi les SADC et CAE vous proposent un outil de recherche détaillé et précis, vous permettant de trouver rapidement et gratuitement le financement adéquat pour chaque situation.


Notre moteur de recherche GoFin, propulsé par Fundica, recense des milliers de programmes de financement à l’échelle locale, provinciale et nationale. Il collecte en continu des informations pour garantir des résultats toujours complets, à jour et classés par ordre de pertinence.

4 types de financement répertoriés
  1. Subventions : Non remboursables, elles soutiennent des objectifs spécifiques et sont généralement versées avant ou pendant la période d’investissement.
  2. Prêts gouvernementaux : Contributions financières remboursables avec des conditions favorables, généralement versées avant la période d’investissement.
  3. Crédits d’impôt : Réductions potentielles sur l’impôt à payer, versées après les dépenses engagées pour certains types d’investissements.
  4. Garanties de prêts : Le gouvernement se porte garant d’un prêt, remboursant partiellement ou totalement en cas de défaut de paiement par l’entreprise. Fournies avant l’octroi d’un prêt.
 
Comment utiliser GoFin?
  1. Créez votre compte gratuitement.
  2. Remplissez les 5 champs obligatoires de votre profil d’entreprise.
  3.  Ajustez les filtres pour affiner votre recherche selon vos activités et besoins spécifiques.
  4. Visualisez les résultats organisés par type d’aide financière (subventions, prêts, crédits d’impôt et garanties de prêts).
  5. Ajoutez des aides financières à votre liste de favoris.
  6. Besoin d’accompagnement? Cliquez sur le lien pour trouver votre SADC ou CAE local et obtenir le soutien de nos conseillers.
Go pour trouver du financement?

Accédez à GoFin et identifiez les subventions et aides financières qui correspondent aux besoins de votre entreprise.

Calculateur de dépenses requises au démarrage

Démarrer une entreprise, c’est bien plus que lancer un produit ou un service : c’est aussi anticiper les dépenses essentielles pour bien débuter. Qu’il s’agisse de l’achat d’équipements, de l’aménagement d’un local ou des coûts de fonctionnement quotidiens, bien évaluer vos besoins financiers dès le départ vous permettra d’éviter les surprises. Avec une planification réfléchie, vous pourrez non seulement estimer vos coûts avec précision, mais aussi structurer votre financement pour soutenir la croissance de votre entreprise à long terme.

Téléchargez notre calculateur gratuit pour déterminer vos coûts de démarrage.

Calculateur de budget de caisse

Le budget de caisse est un outil de gestion qui assure une planification des entrées et des sorties d’argent de l’entreprise. Ce faisant, il permet de déterminer le niveau d’encaisse requis pour assurer le bon fonctionnement des opérations. En outre, il sert à déterminer les besoins en fonds de roulement pour les premiers mois du démarrage.

Téléchargez notre calculateur gratuit pour l’inclure à votre plan d’affaires.

Choisir la bonne forme juridique pour votre entreprise

En consultant le présent article, vous serez en mesure de connaître les différentes formes juridiques des entreprises au Québec ainsi que leurs avantages et inconvénients. Il s’agit d’un outil non exhaustif qui pourra vous guider dans votre choix d’entreprise. Cependant, il est toujours important de consulter un conseiller juridique avant de démarrer votre entreprise pour s’assurer que votre choix corresponde bien au type d’activité que vous désirez exercer.

Vous devez savoir que la plupart des formes d’entreprises doivent être immatriculées auprès du Registraire des entreprises du Québec et ce, en vertu de la Loi sur la publicité légale des entreprises individuelles, des sociétés et des personnes morales (L.R.Q., c.P-45). Immatriculé signifie que votre entreprise sera enregistrée au bureau du registraire des entreprises et que certaines informations concernant votre entreprise seront accessibles au public.* Ainsi, toute personne voulant démarrer son entreprise au Québec à l’obligation de transmettre une déclaration d’immatriculation au registraire des entreprises au plus tard soixante (60) jours après le début de ses activités. Il est maintenant possible de produire cette déclaration en ligne à l’adresse suivante : « www.registreentreprises.qc.ca ».

Une fois immatriculé, vous devrez mettre à jour annuellement les informations déclarées sur votre déclaration d’immatriculation ainsi qu’à chaque fois que votre entreprise subira une modification, par exemple, un changement du siège social. Ces mises à jour peuvent également se faire en ligne. Sur le site web du registraire, vous pourrez obtenir toute l’information sur la façon de procéder pour produire votre déclaration d’immatriculation ainsi que pour mettre à jour les informations concernant votre entreprise.

De plus, vous devez savoir que certaines personnes ou sociétés ne seront pas soumises à l’obligation d’immatriculation auprès du registraire des entreprises, soit :

  • Une personne physique qui exploite une entreprise individuelle au Québec sous un nom comprenant son prénom et son nom;
  • La société en participation;
  • Le joint-venture (regroupement de société);
  • L’association non personnifiée (qui n’est pas une corporation à but non lucratif).

* Cette immatriculation vous permet aussi de réserver votre nom d’entreprise et ainsi de vous assurer d’avoir l’exclusivité de ce nom.

 

COMMENT FAIRE LE CHOIX DU TYPE D’ENTREPRISE

La première question à vous poser est : Faire affaire seul ou avec d’autres ?

La personne physique qui décide de faire affaire seul à deux possibilités de forme d’entreprise qui s’offre à elle : soit l’entreprise individuelle ou la compagnie à actionnaire unique.

La première forme d’entreprise n’est pas incorporée, alors que la deuxième constitue une personne morale incorporée.

La personne physique peut choisir d’exploiter son entreprise avec d’autres personnes. Dans ce cas, plusieurs formes d’entreprises peuvent être utilisées : soit la société en nom collectif, la société en commandite, la société en participation, l’association, la compagnie et la coopérative.

 

LES DIFFÉRENTES FORMES D’ENTREPRISE

Entreprise à propriété unique ou individuelle

Une seule personne est propriétaire de tous les actifs de l’entreprise et en assume toutes les obligations et les dettes.

Avantages :

  • C’est la forme juridique la plus simple, la plus rapide et la plus économique à mettre sur pied, à exploiter et à dissoudre.
  • Tous les profits vont à la même personne.
  • Étant seul propriétaire, ce dernier a toute liberté d’action et de prise de décision concernant la direction, l’orientation et le contrôle de l’entreprise. Cette personne dirige son entreprise et assume tous les pouvoirs et toutes les obligations.
  • Besoin minimum de fonds de roulement.
  • L’entreprise est exploitée par une seule personne qui engage des employés au besoin.
  • Possibilité de recourir au tribunal des petites créances.
  • Possibilité de déduire les pertes de l’entreprise des revenus provenant d’autres sources.
  • Forme juridique la moins assujettie aux réglementations, elle conserve un caractère très confidentiel du fait qu’elle n’est pas tenue de divulguer ses états financiers.

Inconvénients :

  • Ses biens personnels et ceux de l’entreprise forment un tout. Dans le cas d’une faillite, tous les biens du propriétaire peuvent être saisis, parce qu’en tant qu’individu, il a une responsabilité personnelle illimitée concernant les obligations et les dettes de l’entreprise.
  • La faillite de l’entreprise entraîne la faillite du propriétaire.
  • Taux d’imposition élevé du fait que l’entreprise est taxée selon le taux d’imposition des particuliers. Tous les revenus de l’entreprise sont ajoutés aux autres revenus du propriétaire.
  • Croissance limitée par la difficulté d’obtenir du capital – Financement limité car il dépend des ressources financières du propriétaire et de sa capacité d’emprunt
  • L’entreprise n’a pas de personnalité morale qui lui est propre et elle disparaît au moment du décès du propriétaire.

Société en nom collectif, en commandite ou en participation

La société est dirigée par deux ou plusieurs propriétaires, responsables conjointement et solidairement des obligations et des dettes. Il est préférable et souhaitable d’avoir une convention entre associés qui devra mentionner clairement leurs droits et leurs obligations.

Avantages :

  • Simplicité de constitution, d’administration et de dissolution.
  • Caractère de confidentialité dû au fait qu’elle n’est pas tenue de divulguer ses états financiers.
  • Possibilité de déduire les pertes de l’entreprise des revenues provenant de d’autres sources.
  • Sources additionnelles de capital de départ par la présence de plusieurs associés car chaque associé participe au financement de la société par une contribution financière, professionnelle ou autre.
  • Ressources humaines plus grandes et mise en commun des compétences de chacun des associés
  • S’il y a convention entre associés à cet effet, le décès d’un associé n’entraîne pas automatiquement la fin de la société.

Inconvénients :

  • Taux d’imposition élevé du fait que l’entreprise est taxée selon le taux d’imposition des particuliers. Tous les revenus de l’entreprise sont ajoutés aux autres revenus du propriétaire.
  • Chaque partenaire peut être tenu responsable de tous les engagements de la société quel que soit son pourcentage de capital investi.
  • La société cesse d’exister dès que survient l’incapacité ou le décès d’un associé s’il n’y a pas eu de convention prévue.
  • L’autorité étant divisée, il y a un risque de conflit entre associés.
  • Possibilité de déduire les pertes de la société des autres revenus des associés.
  • La faillite de l’entreprise entraîne la faillite des propriétaires
  • Chacun des associés possède des parts sociales et c’est selon la proportion de parts détenues par chaque associé qu’est établie sa participation aux bénéfices de l’entreprise.
  • Difficulté de trouver des associés appropriés.
  • Impossibilité de recourir au tribunal des petites créances.

Dans la société en nom collectif, tous les associés sont des administrateurs, à moins qu’ils n’aient désigné un gérant ou un administrateur. Ils sont conjointement responsables des obligations de la société.

Ainsi, en cas de poursuite, si les biens de la société ne suffisent pas à payer les dettes, ils deviennent personnellement responsables et sans limite pour le montant qui excède la valeur des biens de la société : c’est ce qu’on appelle la responsabilité solidaire.

Pour sa part, la société en commandite est composée de deux parties : les commandités et les commanditaires. Chaque associé participe au financement de l’entreprise. Les commanditaires fournissent de l’argent ou des biens tandis que les commandités fournissent leur travail et leur esprit d’entreprise. Les commandités sont les seuls à administrer et à représenter la société tandis que les commanditaires sont des associés qui peuvent recevoir leur part des bénéfices. Dans la société en commandite, seuls les commandités sont tenus solidairement responsables des dettes de la société. En cas de faillite, si les biens de la société ne suffisent pas à payer les dettes, les commandités deviennent personnellement responsables et sans limite envers les créanciers. Les commanditaires sont responsables des dettes jusqu’à concurrence de leur mise de fonds.

 

Coopérative

Une coopérative regroupe des personnes qui ont des besoins socio-économiques communs et qui s’associent pour exploiter une entreprise. Elle se caractérise par le désir des membres de recourir aux services de leur entreprise et d’en être les usagers. Comme la compagnie, la coopérative est une personne morale distincte de ses membres. Elle appartient en parties égales à tous ses membres qui détiennent un droit égale de parole, de participation et de vote, quel que soit le nombre de parts sociales souscrites. La responsabilité de chacun des membres est limitée à la valeur des parts
souscrites. Pour former une coopérative, on doit réunir au moins 12 personnes ayant un intérêt commun ; exceptionnellement, ce nombre peut être de cinq et pour les coopératives de travailleurs, il peut être de trois.

 

Société par actions 

Également appelé compagnie ou corporation, cette forme juridique est plus complexe et il est recommandé de bien s’informer auprès d’un professionnel pour sa constitution.

Avantages :

  • Une société par actions est une personne morale distincte de ses actionnaires, cela signifie que la compagnie elle-même a des droits et des pouvoirs séparés et différents des personnes physiques qui la composent et qui en sont les actionnaires. La compagnie possède donc ses propres biens et contracte ses propres dettes.
  • La responsabilité financière de l’actionnaire est limitée à sa mise de fonds pour tout ce qui concerne les dettes et les engagements de la compagnie (sauf cautionnement personnel).
  • La compagnie survit au décès du ou des actionnaires. Le transfert d’actions est facile à réaliser et permet ainsi l’entrée et le départ des actionnaires.
  • La compagnie paie ses propres impôts et profite d’un taux d’imposition généralement plus avantageux que l’entreprise individuelle. Les possibilités fiscales sont plus larges.
  • La compagnie répond plus facilement aux exigences des institutions financières.

Inconvénients :

  • La mise sur pied est plus complexe et la forme plus coûteuse.
  • Forme juridique plus technique nécessitant le recours plus fréquent aux professionnels.
  • Contraintes gouvernementales plus nombreuses (production d’une déclaration d’immatriculation et suivi annuel, déclaration d’impôt par la compagnie, publication d’états financiers, etc.)
  • Faible caractère confidentiel.
  • Administration plus complexe (procès-verbaux d’assemblées…)
  • Impossibilité de déduire les pertes de la compagnie des autres revenus de l’actionnaire.
  • Impossibilité de recourir au tribunal des petites créances.

LA CONVENTION ENTRE ASSOCIÉS ET ACTIONNAIRES

Dès que vous avez un ou plusieurs associés en affaires, il est souhaitable d’établir un acte écrit, signé par toutes les parties et authentifié. Un testament et une assurance appropriés éviteront des problèmes futurs. Les objectifs d’une telle entente sont de :

  • Déterminer l’apport en capital de chacune des parties ;
  • Protéger les associés en cas de désaccord ou de dissolution ;
  • Prévoir la manière de partager les bénéfices et les pertes de la société ;
  • Établir les droits et obligations des parties ;
  • Quelles sont les procédures à suivre suite au décès ou à l’incapacité d’opérer de l’une des parties ?
  • Délimiter les possibilités de circulation et contrôler la détention des actions ou parts sociales ;
  • Comment prévenir ou résoudre les situations de mésentente ou d’impasse ?
  • Réglementer certains gestes de l’administration (ex. : signature des chèques, etc.) ;
  • Protéger l’actionnaire minoritaire ;
  • Déterminer la valeur des actions ou parts sociales en cas de retrait d’un ou des associés.

Investissement historique pour les entreprises de l’Outaouais

DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE LOCAL :
Le gouvernement du Canada réitère son engagement envers les SADC de l’Outaouais et investit près de 10 M$ pour soutenir l’écosystème entrepreneurial de la région

 

Gatineau, le 17 juillet 2024 – Les SADC de l’Outaouais se réjouissent du dévoilement des nouvelles ententes de contribution de cinq ans entre Développement économique Canada pour les régions du Québec (DEC) ainsi que le Réseau et les 57 SADC (Sociétés d’aide au développement des collectivités) et 10 CAE (Centres d’aide aux entreprises) du Québec.

Des investissements historiques de 245 M$ permettront d’assurer le fonctionnement des 67 SADC et CAE du Québec et de leur réseau, en plus d’assurer la livraison équitable, à travers les régions rurales et semi-urbaines du Québec, des principales lignes d’affaires, soit le développement économique local, l’accompagnement et le financement aux entrepreneurs dans les milieux ruraux et semi-urbains.

Plus précisément en Outaouais, la SADC de Papineau-Collines, la SADC Pontiac et la SADC de la Valée-de-la-Gatineau pourront compter sur des investissements de 9,9 M$. Les trois SADC de la région renforceront également leurs interventions locales, notamment en accentuant leurs actions pour répondre aux enjeux économiques actuels des entrepreneurs.

Ce nouvel accord conclu avec le gouvernement du Canada permettra aux SADC et CAE de créer de nouveaux produits financiers pour aider les entrepreneurs à répondre à leurs enjeux économiques prioritaires tels que la transition verte et numérique, ainsi qu’aux défis liés au transfert d’entreprise et à l’entrepreneuriat jeunesse. Ces investissements représentent 600 000 $ pour chacune des SADC de la région. Notons que ces fonds proviennent des remboursements des entrepreneurs ayant bénéficiés de prêts via le Fonds d’aide et de relance régionale – un fonds mis en place en 2020 par le gouvernement du Canada en réponse aux défis reliés à la crise sanitaire.

 

Du financement pour renforcer nos interventions locales

Toujours à partir des retours du Fonds d’aide et de relance régionale, une enveloppe de 28 M$ permettra également à chaque SADC et CAE, ainsi qu’au Réseau de renforcer leur capacité d’intervention. Principalement, chaque SADC et CAE aura accès à des fonds supplémentaires de 335 000 $ pour accentuer ses interventions en développement économique local et en aide technique aux entrepreneurs.

 

Citations :

« Les SADC et CAE jouent un rôle essentiel dans le développement économique de notre région. Leur engagement à soutenir les petites et moyennes entreprises contribue grandement à la vitalité et à la résilience de notre communauté. Le gouvernement du Canada soutient cette transition, valorisant les SADC et CAE comme partenaires clés. Je tiens à saluer le travail des professionnels et bénévoles qui répondent aux besoins spécifiques de notre région, apportant expertise, soutien et innovation pour bâtir un avenir vert et prospère.
Sophie Chatel, Députée de Pontiac-Kitigan Zibi

« En Outaouais, nous bénéficions de trois SADC dont les actions apportent une valeur ajoutée considérable aux projets de nos PME. Leur travail incessant crée et maintient des emplois de qualité, renforçant ainsi la prospérité régionale. Les collectivités doivent se diversifier stratégiquement en misant sur l’innovation pour développer des avantages compétitifs durables. Le gouvernement du Canada priorise l’appui à cette transition, et il est crucial que des organismes comme les SADC et CAE soient implantés dans nos communautés. Leur contact direct avec les acteurs socio-économiques locaux leur permet de bien comprendre les enjeux et d’agir efficacement sur le terrain. La croissance économique et des PME compétitives contribuent à bâtir des collectivités fortes et accueillantes pour la classe moyenne.»
Stéphane Lauzon, député d’Argenteuil – La Petite-Nation

 

Quelques impacts des SADC et CAE au sein de l’économie québécoise

Les investissements au sein des SADC et CAE rapportent! Selon une étude réalisée par Aviseo Conseil pour la période 2019 à 2023, les SADC et CAE ont engendré une augmentation du PIB réel du Québec de 458 M$ dont 85 M$ découlent de nos investissements en prêts et 273 M$ sont générés par l’augmentation du taux de survie après cinq ans des entreprises accompagnées par les SADC et CAE. Rappelons qu’une étude de Statistique Canada démontre que ce taux est plus que le double chez nos clientèles.

Résultats 2023-2024: 40 millions $ investis sur le territoire en 40 ans!

40 millions $ investis dans les entreprises locales en 40 ans, 170 % d’augmentation des prêts accordés à des femmes entrepreneures et une année record en écoresponsabilité

40 millions $ investis dans les entreprises locales en 40 ans,
170 % d’augmentation des prêts accordés à des femmes entrepreneures
et une année record en écoresponsabilité

 

Gatineau, 10 juin 2024 – La SADC de Papineau-Collines, organisme consacré au développement économique de la région, dévoile le bilan de ses activités 2023-2024. Au cours de la dernière année, plus de 1,2 million $ en prêts ont été investis pour soutenir le démarrage, la croissance et le transfert d’entreprises locales. Alors que la SADC entame sa 40e année d’existence, ces investissements portent à 40 millions $ le soutien financier accordé à nos petites entreprises depuis 1984.

En plus du soutien financier, nos conseillers ont investi plus de 1 000 heures en accompagnement personnalisé pour aider nos entreprises à améliorer leurs pratiques d’affaires et à augmenter leur compétitivité. Animée par la volonté de valoriser les jeunes entrepreneur.e.s, véritables piliers de l’avenir de notre région, notre équipe s’est également engagée dans la mise en œuvre de projets régionaux tels que le Défi OSEntreprendre Outaouais. Ce projet phare met en lumière les initiatives entrepreneuriales des jeunes et stimule la culture entrepreneuriale à l’échelle provinciale.

 

Faits saillants : soutiens financiers

  • 1,2 M$ en prêts autorisés
  • 2,1 M$ de retombées économiques sur le territoire :
  • 935 000 $ de retombées économiques dans la Ville de Gatineau (Buckingham et Masson-Angers)
  • 751 719 $ de retombées économiques dans la MRC des Collines-de-l’Outaouais
  • 443 102 $ de retombées économiques dans la MRC de Papineau
  • 65 % des prêts ont été octroyés à des femmes entrepreneures
  • 170 % d’augmentation des prêts accordés à des femmes entrepreneures depuis l’année dernière
  • 92% des entreprises financées et accompagnées depuis les 5 dernières années sont toujours en activité
  • 40 M$ investis dans les entreprises locales depuis 1984, soit 40 M$ en 40 ans.

 

Des pratiques toujours plus responsables

En adoptant des pratiques durables dans ses divers processus opérationnels, la SADC de Papineau-Collines souhaite donner l’exemple aux organisations de son territoire en démontrant qu’il est possible de concilier efficacité opérationnelle, rentabilité et responsabilité environnementale. Cette année, nous avons réussi à réduire significativement nos émissions de GES, grâce notamment au déménagement écoresponsable de nos bureaux dans un nouvel environnement sans papier.

 

Faits saillants : écoresponsabilité de la SADC

  • Diminution de 49% de notre empreinte carbone (7,29TCO2éq en 2022 vs 3,67 TCO2éq en 2023
  • Empreinte 2022 compensée par la plantation de 19 arbres et d’achat de crédits carbone
  • 96% des activités de la SADC sont sans papier
  • Déménagement écoresponsable ayant généré 0,13 TCO2éq seront compensés

 

 

Citation de Mélissa Bergeron, directrice générale:

« Alors que nous célébrons le 40e anniversaire de la SADC de Papineau-Collines, nous sommes fiers de constater l’impact durable que nous avons eu sur le développement économique de notre région. Parmi les acteurs de l’écosystème entrepreneurial local, rares sont ceux qui peuvent revendiquer une telle longévité, ce qui démontre la pertinence et l’efficacité de notre organisme pour les entreprises locales.

Nous sommes particulièrement enthousiastes à l’idée de continuer à miser sur les jeunes entrepreneurs, qui représentent l’avenir de notre économie régionale. De plus, nous sommes épatés de constater la forte croissance de nos accompagnements auprès de femmes entrepreneures cette année. Cette augmentation remarquable montre l’importance de la place que prennent les cheffes d’entreprises sur notre territoire, et nous sommes ravis de soutenir cette dynamique positive. »

 

Consultez le Rapport annuel 2023-2024

 

À propos de la SADC de Papineau-Collines

La Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) de Papineau est un organisme à but non lucratif qui offre depuis près de 40 ans des services financiers et techniques qui stimulent la création d’emplois et le développement économique des municipalités situées sur son territoire. Référence en matière d’entrepreneuriat en milieu rural, elle soutient la mise en œuvre d’initiatives locales et accompagne les organismes du milieu dans le déploiement de projets structurants. La SADC est membre du Réseau des SADC et CAE regroupant 57 SADC et 10 CAE qui travaillent à rendre les régions du Québec plus dynamiques.

Modèle gratuit de matrice d’affaires (Business Model Canvas)

Créez une matrice d’entreprise complète et efficace qui vous aidera à définir et à exécuter clairement votre stratégie commerciale.

Conseils pratiques :

  • Visualisez : Dessinez votre Business Model Canvas sur un grand tableau ou utilisez des post-it pour ajuster facilement les éléments.
  • Soyez concret : Utilisez des exemples concrets et spécifiques de votre entreprise pour remplir chaque composant.
  • Gardez-le simple : Ne compliquez pas trop les choses, commencez par des descriptions simples et détaillées au fur et à mesure.
  • Demandez de l’aide : Les conseillers de la SADC et du CAE sont là pour vous aider à développer votre plan d’affaires.

Exemples de bonnes pratiques en développement durable

Afin de vous aider à intégrer de bonnes pratiques en développement durable au sein de votre entreprise ou votre collectivité, nous mettons ici à votre disposition des fiches de bons coups en développement durable à télécharger. Ces fiches ont été pensées pour vous par les conseillers des SADC et CAE. Vous y trouverez des conseils concrets pou réduire votre empreinte écologique, notamment en gérant efficacement vos matières résiduelles, en achetant de manière responsable, en consommant moins d’énergie, en améliorant le bien-être et la sécurité au travail, et plus encore !

Ces bons coups sont regroupés par secteurs d’activité, cliquez pour télécharger la fiche.

Aide-mémoire: astuces pour maximiser vos liquidités

Il est crucial pour les entrepreneurs de prévoir et de surveiller les flux de trésorerie. Même une entreprise rentable peut vite se retrouver en difficulté faute de liquidités suffisantes pour financer ses opérations. Voici quelques trucs pour maximiser vos liquidités.

Guide: Comment rédiger des prompts efficaces pour ChatGPT ou Copilot

Un prompt est l’instruction ou la question que vous posez à l’intelligence artificielle. En fournissant des consignes claires et détaillées, vous obtenez des réponses précises et adaptées à vos besoins. Voici un outil pour rédiger des prompts efficaces à tout coup!

Modèle gratuit de prévisions financières

Les prévisions financières estiment les revenus, dépenses et profits futurs de votre entreprise. Elles sont essentielles pour planifier, gérer et évaluer votre performance financière, tout en facilitant l’obtention de financements. Téléchargez nos modèles gratuits de prévisions financières pour préparer votre avenir avec confiance.

Balado: Entreprendre son financement

Développé par la SADC des Laurentides, «Entreprendre son financement» est un balado qui vous guide à travers les différentes étapes du financement d’entreprise.

 

Comment vous sentez-vous à l’idée d’aller chercher du financement pour votre entreprise?

Découvrez les pièges à éviter et les organisations qui peuvent vous aider à trouver l’argent dont vous avez besoin pour démarrer ou faire croitre votre entreprise.

Plongez dans la discussion de quatre conseillers et conseillères aux entreprises et de quatre entrepreneur.e.s des Laurentides qui ont vécu une ou plusieurs demandes de financement.

Outils pour préparer la vente d’une entreprise

Un transfert d’entreprise ça ne s’improvise pas. Voici des outils pour vous aider à préparer la vente de votre entreprise.

Outils pour préparer l’achat d’une entreprise

Un transfert d’entreprise ça ne s’improvise pas. Voici des outils pour vous aider à préparer l’achat d’une entreprise.

Virage numérique des entreprises

Se doter d’outils numériques pour être compétitif sur le marché, c’est plus accessible que jamais pour les PME. Le numérique est maintenant à la portée de tous, avec un peu de savoir-faire, les bons outils et une stratégie adaptée. C’est là qu’entre en jeu la Route de l’entrepreneur, le portail qui permet de trouver la bonne ressource pour accompagner les entreprises à prendre le virage numérique à leur rythme.

Les premiers pas de votre entreprise dans le virage numérique

Le Web, c’est vaste et ça peut vite devenir intimidant. Mais avoir une présence numérique, ça ne veut pas dire être partout, tout le temps! Les conseillers des SADC et CAE qui accompagnent les entrepreneurs et les entreprises dans la planification de leur virage numérique les aident avant tout à prioriser les actions à prendre. Ils y vont à votre rythme, selon vos besoins réels.

Prendre le virage numérique pour une entreprise, ça peut simplement vouloir dire :

  • Réserver un nom de domaine pour créer un futur site Web
  • Se doter d’un logiciel d’inventaire ou de comptabilité
  • Accroître sa présence sur les médias sociaux
  • Suivre de la formation pour mieux maîtriser les nouvelles technologies
Comment poursuivre le virage numérique de votre entreprise?

Les PME dont la maturité numérique est plus grande y trouvent aussi leur compte. Partout au Québec, les SADC et CAE leur proposent des solutions pour aller plus loin dans leurs stratégies numériques. Une présence numérique, oui, mais une présence de qualité. Consultez votre SADC ou CAE local pour voir comment accentuer le virage numérique de votre entreprise et profiter de services spécialisés.

Vos projets numériques, notre expertise

Travailler main dans la main avec les entrepreneurs d’ici, c’est ce qui donne un sens à notre travail. Et pas mal ce qu’on fait de mieux! Que l’on aide une PME à adopter le numérique ou tout autre type d’accompagnement, nous nous faisons un devoir de lui offrir un soutien 100 % personnalisé. Pourquoi? Parce qu’aucune entreprise ne fait face aux mêmes défis ni à la même réalité sur le terrain. Il n’y a donc pas qu’une seule façon pour une entreprise de prendre le virage numérique.

Gestion des ressources humaines

La gestion des ressources humaines est un volet important pour assurer le succès d’une entreprise. Cependant, en région, il est souvent ardu d’attirer et de garder ses employés, ce qui ajoute aux multiples défis quotidiens des entrepreneurs.

Si vous éprouvez de la difficulté avec la gestion de vos ressources humaines, soyez rassuré! Il existe plusieurs solutions et outils pour vous aider à son amélioration.

Le temps : ennemi numéro un de la gestion de vos ressources humaines

Les entrepreneurs ont souvent deux choses en commun : la passion… et le manque de temps! C’est majoritairement ce dernier facteur qui nuit à la gestion de leurs ressources humaines.

Comme il est impossible d’en inventer, il faudra vous en trouver! Pour ce faire, vous pouvez dresser un bilan de chacune de vos tâches avec leur durée. Ainsi, vous serez en mesure de vérifier si votre temps est bien distribué et, peut-être, libérer une fenêtre.

L’exercice est également intéressant à faire avec vos employés. Sont-ils toujours occupés? Pourriez-vous en décharger un quelques heures par semaine pour vous donner un coup de main avec la gestion des ressources humaines? Des fois, c’est tout ce qu’il faut.

Allez droit au but

Pour être efficace dans sa gestion des ressources humaines, il faut avoir les idées structurées. Si vous êtes à la recherche d’employés, dressez une liste de ce que vous visez et de ce que vous ne voulez pas. Vous aurez ainsi la tête claire lors de la rédaction de votre offre d’emploi et des entrevues.

Même chose pour la gestion de vos employés actuels. Si vous êtes capables de verbaliser votre vision des choses, elle sera concise pour eux aussi. Vous éviterez ainsi d’éventuels conflits.

Cela dit, vous ne pourrez avoir une vision éclairée sans vous être posé les bonnes questions au préalable :

  • Que souhaitez-vous pour votre entreprise pour les prochaines années?
  • Avez-vous établi une stratégie de croissance? Si oui, savez-vous combien d’employés supplémentaires il vous faudra pour atteindre vos objectifs?
  • Existe-t-il une description d’emploi pour chacun des postes?
  • Y a-t-il une procédure d’embauche mise en place?

Ce type de questionnement simple peut grandement contribuer à la création d’une stratégie efficace. Les conseillers de votre SADC ou de votre CAE peuvent vous aider dans vos démarches.

Demandez de l’aide pour une meilleure gestion de vos ressources humaines

L’ouverture d’esprit et la communication sont souvent gage d’une bonne gestion des ressources humaines. Si ça ne vous semble pas naturel, c’est normal! Chaque entrepreneur a ses forces et ses faiblesses : il est humain. Travailler sur ses lacunes, c’est investir dans son entreprise à long terme.

N’hésitez pas à contacter les SADC et CAE de votre région. En vous posant les bonnes questions, ils seront en mesure de poser un diagnostic sur votre situation actuelle et pourront :

  • Discuter avec vous des options possibles;
  • Vous fournir des outils simples et efficaces qui feront une différence concrète;
  • Vous diriger vers les bonnes ressources;
  • Etc.

Leurs conseillers sont des gens de terrain qui connaissent votre réalité et qui la comprennent. Avec eux, vous pourrez trouver des pistes de solution réalistes pour la gestion de vos ressources humaines. Des solutions qui collent à vos besoins.

Opération et production d’entreprise

Une bonne gestion des opérations et de la production de votre entreprise est essentielle pour rester compétitif et se démarquer de la concurrence.

Observer son marché, se remettre en question, réajuster ses objectifs et évoluer est souvent la seule façon d’y arriver. Toutefois, dans certaines entreprises, le volet opération et production est parfois délaissé au profit de plusieurs autres dossiers à régler.

Vous êtes entrepreneur et vous cherchez à améliorer la gestion des opérations et de la production de votre entreprise? Vous êtes sur le bon chemin avec La route de l’entrepreneur!

Opération et production d’entreprise : planifiez votre réussite

En entrepreneuriat, ne pas faire de plan revient souvent à planifier son échec.

À la façon d’une carte routière, votre plan vous indiquera où vous voulez vous rendre, en combien de temps et par quel chemin. Vous pourrez y inscrire toutes les étapes d’opération et de production de votre entreprise, le rôle de chaque acteur, le temps qui devra être mis sur chacune des tâches, etc.

De cette façon, toute votre équipe sera sur la même longueur d’onde et vous éviterez de nombreuses pertes de temps.

Se remettre en question

Le marché évolue et vos concurrents aussi. Pour arriver à une gestion des opérations et de production qui vous pousse à la réussite, il est impératif de procéder à un bilan annuel.

Votre marché est-il le même que l’année précédente? Où vous y situez-vous dorénavant? Votre concurrence a-t-elle amélioré sa production de façon significative? Y a-t-il des choses à corriger dans votre processus interne? Est-ce que les délais et les objectifs que vous vous étiez fixés sont encore raisonnables?

Toutes ces questions vous aideront à poser des diagnostics et à trouver des solutions qui feront évoluer les opérations et la production de votre entreprise pour le mieux.

Notre réseau peut faire une différence dans l’opération de votre entreprise

Les SADC et CAE de votre région sont remplis de ressources dont vous pourriez bénéficier pour optimiser votre gestion des opérations et de production.

Leurs conseillers connaissent le milieu et pourront vous aider dans vos réflexions de logistique. Ils possèdent un recul que certains entrepreneurs n’ont peut-être plus sur leurs problématiques et arrivent à poser des diagnostics concrets.

Profitez du réseau que vous offrent vos SADC et CAE! Ensemble, vous pourrez mener votre projet à bon port.

Marketing et vente

Le volet marketing et vente demande beaucoup de temps, de connaissances et d’énergie aux entrepreneurs.

Une bonne stratégie de marketing et de vente et une bonne planification sont souvent au cœur de la réussite d’une entreprise. Dans certains cas, c’est même ce qui peut déterminer son succès ou son échec.

Cela étant dit, pas de panique! Votre plan marketing et vente n’est pas obligé d’être compliqué. Il suffit parfois d’avoir les bonnes pistes de réflexion et des outils simples pour atteindre vos objectifs.

Marketing : le chemin qui mène à la vente

Pour être en mesure d’établir un plan de match efficace qui vous conduira à vos objectifs de vente, il faut comprendre l’importance du volet marketing pour votre entreprise.

De façon générale, la notion de marketing englobe tout ce qui est déployé pour mener à la vente de votre produit ou de votre service. Analyse de la clientèle cible et du marché, image de marque, présence sur les réseaux sociaux, publicité, participation à des évènements… Tout ce qui conduit vos acheteurs potentiels à connaître votre entreprise et à désirer votre service ou votre produit est du marketing.

Établir une bonne stratégie de marketing est donc l’étape à prendre en considération avant de réfléchir aux techniques de vente à adopter. Pour savoir où vous diriger avec votre stratégie, replongez-vous dans votre étude de marché! Elle regorge d’informations pertinentes sur les clients que vous souhaitez atteindre

Vente : le moment décisif

La vente est un moment délicat où votre client potentiel devient acheteur. C’est là que toute votre stratégie marketing prend son sens. Il faut donc s’assurer de ne jamais précipiter les choses.

Votre technique de vente est-elle adaptée au produit ou au service que vous proposez? Colle-t-elle à votre clientèle? Est-ce que votre équipe de vente est composée des bonnes personnes? En marketing et en vente, chaque petit détail a le pouvoir de changer la donne!

Par où commencer avec le volet marketing et vente

Être gestionnaire d’entreprise demande de porter plusieurs chapeaux à la fois. Si vous êtes débordé et que vous ne savez plus où donner de la tête avec le volet marketing et vente, c’est complètement normal!

Trouvez les SADC et CAE de votre région et contactez-les! Leurs conseillers vous aideront à réfléchir de façon stratégique et à déboucher vers des solutions réalistes. Si jamais vous avez besoin d’un soutien plus poussé, ils se feront un plaisir de vous diriger vers une ressource plus spécialisée ou des experts.

Management d’entreprise

Savoir manager une entreprise n’est pas toujours inné. Chaque entrepreneur possède des forces et des faiblesses qui lui sont propres, et il n’y a rien d’anormal là-dedans! Si vous souhaitez améliorer le management de votre entreprise, sachez que plusieurs ressources sont disponibles pour vous faciliter la tâche. La route de l’entrepreneur est là pour vous aider à y voir plus clair.

L’importance du management d’entreprise

Le terme « management » peut sembler vague, mais c’est qu’il réfère, en effet, à plusieurs éléments à la fois. En fait, tout ce qui touche aux techniques de gestion, d’organisation et de direction d’une entreprise est du management.

Il s’agit donc d’un volet important dans l’atteinte de vos objectifs. Un bon plan de management d’entreprise est un peu comme le gouvernail d’une embarcation : c’est ce qui vous gardera sur le bon chemin et qui vous mènera à bon port.

Par où commencer avec le management de votre entreprise

Pour arriver à une stratégie de management d’entreprise efficace, l’idéal est de dresser une liste claire et précise de vos objectifs. Vous pourrez alors les diviser en sous-objectifs atteignables à court ou à moyen terme. Le but ici est d’avoir une vision détaillée des étapes à franchir et des ressources à mobiliser pour y parvenir.

Observer ce qui vous entoure et rester ouvert aux possibilités fait également partie d’une bonne stratégie . Même avec un plan et des objectifs définis, il faut savoir réajuster le tir pour s’adapter à son milieu.

Vous ne savez pas par où commencer avec le management de votre entreprise? Contacter les conseillers des SADC et CAE de votre région peut être un bon point de départ. Ils pourront vous diriger vers des outils simples qui feront une réelle différence.

Miser sur son équipe

De plus en plus d’entrepreneurs le comprennent : des employés motivés sont des employés qui vous mèneront à l’atteinte de vos objectifs. Comment faire, donc, pour entraîner cette motivation?

Plusieurs facteurs peuvent influencer les réponses, mais miser sur des éléments simples comme le développement d’un bon esprit d’équipe, l’écoute, le bien-être, la bonne communication de ses objectifs et des changements est souvent une bonne façon de stimuler ses employés.

Cela dit, aucune entreprise n’est parfaite! Un entrepreneur peut parfois se sentir dépasser par la gestion de son équipe, et ça fait partie du métier. Les conseillers des SADC et CAE sont là pour vous épauler à chaque étape de développement de votre entreprise, et le management en fait partie.

Comptabilité et finance

Le volet comptabilité et finance est fondamental dans la gestion d’une entreprise. Cela dit, il est souvent considéré comme la bête noire des entrepreneurs. En effet, rares sont ceux qui se lancent en affaires pour le plaisir de jouer au comptable ou au fiscaliste!

La bonne nouvelle, c’est que gérer sa comptabilité et ses finances de façon efficace, ça s’apprend! Plusieurs ressources et outils sont mis à la disposition des entrepreneurs pour les aider avec ce passage obligatoire.

SADC et CAE pour vous aider avec votre comptabilité et vos finances

L’apprentissage de la comptabilité et des finances est essentiel pour un entrepreneur.

Les SADC et CAE de votre région peuvent vous aider à comprendre votre état financier. Ils peuvent aussi déterminer avec vous les indicateurs importants que vous pourriez suivre pour une gestion saine de vos finances. Si jamais vos besoins en comptabilité demandaient une expertise particulière, ils vous dirigeraient vers les bonnes ressources.

Contacter sa SADC ou son CAE est souvent un bon premier pas vers la prise en main de la comptabilité et des finances de son entreprise. Leurs conseillers connaissent les réalités des petites entreprises de leur région. Ils sauront vous écouter et vous orienter vers des pistes de solutions concrètes.

Soyez assidu dans la gestion de votre comptabilité et de vos finances

Pour le dire sans détour, être à jour est la clé pour une bonne gestion de votre comptabilité et de vos finances. C’est le seul moyen de ne pas se décourager! Aussi, ça vous permettra d’identifier vos problèmes rapidement et de rectifier le tir sans trop de complications.

Vous n’êtes pas seul!

Vous aimeriez mieux comprendre tout ce qui touche à la comptabilité et aux finances de votre entreprise? Ne vous découragez pas, vous n’êtes pas seul!

Comme vous n’êtes ni le premier ni le dernier entrepreneur à rencontrer ce type de problème, de plus en plus de logiciels et de plateformes d’apprentissage en ligne voient le jour. Ils sont de plus en plus faciles à utiliser et ne nécessitent souvent que quelques heures de formation.

Vous pouvez aussi vous informer sur les cercles d’entrepreneurs ou sur les options de mentorat. Les propriétaires d’entreprise se sentent parfois isolés avec leurs problèmes de comptabilité et de finances que peuvent ne pas comprendre leurs proches. Échanger avec des gens qui partagent votre réalité peut mener à des solutions insoupçonnées!

Google profile d’entreprise, un essentiel

En tant qu’entreprise, association ou organisation, Google Profile d’entreprise est un outil incontournable pour vous. Les fiches Google deviennent aujourd’hui un élément central, voire essentiel pour votre visibilité. Elles permettent de partager votre information, mais elle est aussi un outil gratuit qui met en valeur vos activités, produits ou services qui bénéficient de la visibilité Google.

Google profile d’entreprise est un support complémentaire à votre site web qui possède de nombreux avantages :

  • Une carte de visite numérique sur le moteur de recherche le plus utilisé au monde
  • Une visibilité multisupport (moteur de recherche et maps)
  • Une amélioration de votre position dans les résultats de recherche
  • Une augmentation du trafic qualité en magasin
  • Une meilleure compréhension de votre activité
  • Une fidélisation simplifiée
  • Une légitimité aux yeux des internautes
  • Une meilleure visibilité locale

Il vous permettra aussi de :

  • Interagir gratuitement avec vos clients sur Google
  • Attirer des clients avec un bon profil d’entreprise
  • Offrir à vos clients plus de moyens pour vous joindre

Avec votre profil d’entreprise gratuit, vous pourrez publier des photos et des offres afin de montrer ce qui vous différencie, mais surtout, donner des raisons à vos clients de vous choisir chaque fois!

Faites un test avec votre entreprise, « googlez-la ».

Ce seront les fiches d’entreprises qui seront présentées par Google qui apparaîtront en premier. Il se peut que vous vous trouviez, mais que vos informations soient erronées (emplacement, heures d’ouverture, photos, description, commentaires). Il se peut que vous n’existiez tout simplement pas! La fiche est à créer. Ce sera cette fiche Google qui sortira en premier, il est donc nécessaire que votre entreprise ait sa fiche à jour. Vos clients utiliseront cette information pour poursuivre leurs recherches, faire des appels ou des visites. Être lié aux utilisateurs du Web est essentiel aujourd’hui. Peu importe la taille de votre entreprise, les retombées sont importantes pour votre bon développement. Avec un une fiche Google Mon entreprise, vous pourrez :

  • Être repéré plus facilement
  • Aider un client à se rendre à vous
  • Avoir des commentaires sur vos produits
  • Développer la relation avec les usagers de vos services

Pourquoi l’utiliser?

  • C’est gratuit
  • Aider vos clients à vous localiser
  • S’assurer d’une meilleure visibilité dans les résultats de recherche mobile/web
  • Mesurer le trafic et l’audience de votre fiche entreprise
  • Obtenir les opinions de votre clientèle

Par où commencer?

  1. Vérifier que votre entreprise possède sa fiche. Si elle n’est pas revendiquée, aller la revendiquer pour en prendre le contrôle. Valider l’information qui s’y trouve et voir s’il n’y aurait pas moyen de l’améliorer et de l’animer.
  2. Si vous n’avez pas de fiche, aller la créer à cette adresse : Google Mon entreprise : pour favoriser la fidélisation des clients sur Google

Google Profile d’entreprise affiche les informations liées à votre établissement et mets vos clients potentiels et vos clients actuels en contact direct avec votre entreprise. Il augmente votre visibilité afin de fidéliser vos clients. Voici un outil à utiliser sans aucune modération.

Repreneuriat et relève d’entreprise

Le repreneuriat peut être l’occasion de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale dans les meilleures conditions possible. Après tout, l’entreprise existante a déjà de précieux actifs : une clientèle, des employés, des fournisseurs, de l’équipement, un nom établi ainsi qu’un savoir-faire développé au fil du temps. Pour un entrepreneur qui opte pour la relève d’entreprise, le défi peut être tout aussi grand et stimulant que de fonder sa propre PME.

Propriétaire de PME cherche repreneur

Avec les départs à la retraite et l’effervescence du milieu entrepreneurial au Québec, les possibilités de repreneuriat se font plus nombreuses. Quand un propriétaire de PME songe au transfert de son entreprise, il peut envisager plusieurs types de repreneurs.

  • Repreneuriat familial : L’entreprise est transférée à un ou plusieurs membres de la famille de son propriétaire, généralement d’une génération à une autre.
  • Repreneuriat à l’interne : Un ou plusieurs employés se portent acquéreurs de l’entreprise pour laquelle ils travaillent.
  • Repreneuriat par un entrepreneur : Le repreneur est un entrepreneur externe à l’entreprise qui arrive avec une toute nouvelle perspective.
La clé d’un repreneuriat réussi : la planification

La relève d’une entreprise, ça ne s’improvise pas! Que la PME soit cédée ou non à un successeur qui en connaît tous les rouages (membre de la famille ou employé), son repreneuriat nécessite plusieurs étapes essentielles. Une fois la bonne personne trouvée pour reprendre les rênes de l’entreprise, les modalités de transfert, la période de transition et de transmission des pouvoirs, le plan de relève du repreneur sont tous des éléments à négocier. Souvent, le propriétaire cédant et le repreneur « cohabiteront » pendant une certaine période pour assurer la relève optimale de l’entreprise et la poursuite des activités.

Repreneuriat : l’accompagnement d’un tiers

Dans une transaction commerciale d’une telle complexité, plusieurs professionnels sont appelés à intervenir : avocats, notaires, comptables, voire même psychologues ou médiateurs. En complément de ces services professionnels, saviez-vous que les SADC et CAE offrent un accompagnement personnalisé, neutre et 100 % confidentiel aux propriétaires cédants et aux repreneurs? Leur expertise en transfert d’entreprise et leur grande connaissance du milieu des affaires de leur région facilitent les démarches de repreneuriat pour toutes les parties impliquées.

Accompagnement pour vendre son entreprise

Vendre son entreprise, ce n’est pas une décision prise à la légère! Retraite, nouveau projet entrepreneurial ou retour sur le marché du travail comme salarié : peu importe ce qui motive un propriétaire à vendre son entreprise, les bonnes ressources et du coaching peuvent faire toute la différence pour traverser cette étape harmonieusement.

Vendre une PME : par où commencer?
  • Quelles sont les motivations qui poussent le propriétaire à vendre son entreprise? Sont-elles circonstancielles ou définitives?
  • Le contexte économique est-il favorable pour vendre son entreprise ou la PME risque-t-elle d’avoir plus de valeur dans quelques mois ou quelques années?
  • Si l’entreprise vit des difficultés, d’autres options que la vente sont-elles envisageables ou souhaitables pour redresser la situation?
  • Quels éléments pourraient être améliorés avant la transaction pour augmenter la valeur ou l’attrait de l’entreprise?
  • Un repreneur potentiel est-il déjà identifié?
Vendre son entreprise à sa juste valeur

Pour vendre une PME, la détermination de la valeur est le nerf de la guerre. De nombreux propriétaires choisissent d’être étroitement accompagnés pour cette étape déterminante. Après tout, la valeur d’une PME repose sur une foule de facteurs qui ne sont pas toujours faciles à chiffrer :

  • Situation financière de l’entreprise et sa compétitivité dans l’industrie
  • Conjoncture économique et état du marché
  • Actifs tangibles et intangibles : employés, force de vente et réseau de distribution, inventaire, biens immobiliers, clientèle, présence numérique et actifs technologiques, propriété intellectuelle, etc.
  • Réputation de l’entreprise
  • Potentiel de croissance
  • Structure de gouvernance en place
  • Et tellement plus!

C’est pourquoi, pour vendre son entreprise et obtenir le juste prix, vaut mieux être accompagné par des professionnels et bénéficier d’une perspective externe et objective.

Guider en toute confidentialité

Vendre son entreprise est une transaction commerciale stratégique et délicate. Lorsqu’ils accompagnent les chefs d’entreprise dans ces démarches d’envergure, les SADC et CAE le font en toute confidentialité et avec un grand professionnalisme. Grâce à leur connaissance du terrain, ils sont en bonne posture pour jumeler entrepreneurs cédants et repreneurs. C’est ce qui en fait des partenaires de choix. Communiquez avec votre SADC ou CAE local pour vendre une PME en ayant l’esprit tranquille quant aux étapes à franchir.

Trouver un repreneur pour son entreprise en 4 étapes clés

Comment planifier sa relève ?

Pour un propriétaire de petite entreprise qui souhaite prendre sa retraite ou simplement changer d’activité, trouver un repreneur pour son entreprise comporte des défis, surtout en région. De manière générale, les projets de transmissions sont confidentiels, question d’éviter de déstabiliser les salariés et fragiliser la clientèle. Puisque rares sont les cédants qui annoncent en grande pompe leur désir de vendre, comment envisager un rapprochement avec des repreneurs potentiels et réussir sa relève? Procédez par ces étapes pour faire connaître votre offre de cession progressivement et discrètement.

1. Trouver un repreneur pour son entreprise : la planification est la clé

La relève d’une entreprise, ça ne s’improvise pas! Entre le moment où vous pensez céder votre entreprise et celui où la transition sera officielle, il peut se passer plusieurs années. Planifier votre départ à l’avance est donc un excellent moyen de vous assurer la retraite que vous convoitez.

Prenez le temps de définir vos objectifs. Souhaitez-vous vendre votre entreprise rapidement ou dans plusieurs années? Comptez-vous cesser toute activité ou de passer le flambeau progressivement en restant actif dans l’entreprise? Souhaitez-vous vendre à la concurrence ou préserver l’indépendance de votre entreprise? Les réponses à ces questions vous permettront d’identifier le profil de repreneur à chercher.

Prendre le temps nécessaire vous permettra également de tâter le terrain autour de vous, puisqu’il est primordial de communiquer ses intentions et de vérifier l’intérêt de la relève. Commencez à parler de votre projet à vos proches, à vos employés actuels, à certains de vos clients, à votre réseau professionnel, etc. Peut-être que l’idée de reprendre le flambeau fera son chemin chez l’un d’entre eux pour vous offrir l’accord parfait.

Finalement, commencez à déléguer certaines tâches pour faire gagner de l’autonomie à votre personnel et vous consacrer à l’exécution de votre plan.

2. Identifier les repreneurs pour votre entreprise

Le profil de votre futur repreneur commence déjà à se dessiner parmi différents types :

  • Repreneuriat familial : L’entreprise est transférée à un ou plusieurs membres de la famille de son propriétaire, généralement d’une génération à une autre.
  • Repreneuriat à l’interne : Un ou plusieurs employés se portent acquéreurs de l’entreprise pour laquelle ils travaillent.
  • Repreneuriat par un entrepreneur : Le repreneur est un entrepreneur externe à l’entreprise qui arrive avec une toute nouvelle perspective.

Peu importe le profil du repreneur pour votre entreprise, il arrivera avec sa propre feuille de route, son expérience, sa personnalité et sa vision des choses. Il sera différent de vous, alors inutile de rechercher un clone de vous-même! Il est préférable d’affiner les critères de recherche et de vous en tenir aux compétences ou aptitudes réellement incontournables qu’il doit avoir (relations-clients, connaissance du marché, savoir-faire) pour un meilleur ciblage.

Pour trouver un bon candidat, mobilisez vos ses réseaux personnels et professionnels proches d’abord : famille, amis, clients, même des fournisseurs. Pour multiplier les chances de trouver un repreneur, il est judicieux pour un cédant d’élargir son cercle en fréquentant des réseaux d’entrepreneurs locaux.

La meilleure porte où frapper? Les experts-conseil des SADC et CAE près de chez vous sont d’importants alliés qui connaissent mieux que quiconque le marché local. Leurs réseaux, leurs partenariats et leurs échanges sous couvert de confidentialité permettent d’aboutir le plus souvent à la découverte d’acquéreurs potentiels.

3. Considérez les facteurs humains dans votre plan de relève

En plus du cédant lui-même, les proches, les employés et les partenaires passeront certainement à travers une gamme d’émotion et beaucoup de stress au cours du processus. Un volet capital de votre plan de relève à ne pas négliger est l’aspect humain derrière le processus. Réfléchissez à l’avance à chacun de ces facteurs humains vis-à-vis différentes parties prenantes :

Repreneur:

  • Partage-t-il la culture de l’entreprise? Ses valeurs correspondent-elles
  • Quels sont ses compétences de gestion et son style de leadership?
  • Qu’a-t-il comme vision pour le capital humain?

Employés :

  • Avez-vous un plan pour communiquer efficacement le changement aux employés?
  • À quel point voulez-vous les impliquer dans le processus de transfert?
  • Des salariés sont-ils à risque de quitter? Avez-vous un plan de rétention?

Vous-même :

  • Disposez-vous d’un bon réseau pour vous accompagner? (coach, famille, mentor, conseillers spécialisés)
  • Avez-vous envisagé la suite à votre départ, quelles seront vos activités?Comment combler le vide?
  • Êtes-vous prêt à lâcher prise?

4. Trouver un repreneur : l’accompagnement d’un tiers

Vous avez travaillé de nombreuses années pour mener votre projet là où il est aujourd’hui, vous entourer d’une bonne équipe est donc essentiel pour réussir votre transmission. Dans une transaction commerciale d’une telle complexité, plusieurs professionnels sont appelés à intervenir : avocats, notaires, comptables, voire même psychologues ou médiateurs.

Entourez-vous d’une équipe-conseil compétente en qui vous avez confiance:

  • Comptables : pour une juste valeur de votre entreprise et des prévisions financières réalistes et adaptées aux opérations futures.
  • Notaires/fiscalistes/ Avocats : pour le choix du meilleur scénario de vente selon des impacts fiscaux et patrimoniaux bien calculés et désirés.
  • Spécialistes en financement et relève : pour arrimer vos attentes avec des scénarios de financement réalistes et en harmonie avec la valeur de votre entreprise et de la préqualification de l’acheteur.

 

En complément de ces services professionnels, saviez-vous que les SADC et CAE offrent un accompagnement personnalisé, neutre et 100 % confidentiel aux propriétaires cédants et aux repreneurs? Leur expertise en transfert d’entreprise et leur grande connaissance du milieu des affaires de leur région facilitent les démarches de repreneuriat pour toutes les parties impliquées.

Pour éviter de vous lancer à l’aveuglette dans un processus de repreneuriat, l’expertise des conseillers de votre SADC locale peut être un solide coup de pouce.

 

Rédigé avec la collaboration des conseillers de la SADC des Laurentides.

Comment calculer un coût de revient?

Ça y est! Vous avez pris la décision de vous lancer en affaires, de vivre de votre passion. Vous avez trouvé un nom accrocheur pour votre petite entreprise, imaginé un logo, complété une étude de marché et élaboré un plan marketing… Ou vous avez simplement le vent dans les voiles et vous vous apprêtez à développer de nouveaux produits?

Vous êtes rendu à l’étape d’établir le prix de vos produits. Comment procéder? La première étape est de calculer avec justesse vos coûts de revient.

 

Qu’est-ce que le coût de revient ?

Le coût de revient représente l’ensemble des charges directes et indirectes que votre entreprise doit payer pour fabriquer un produit ou pour offrir un service, ainsi que sa rentabilité. Il permet de déterminer la marge brute et de fixer un prix de vente.

Le coût de revient comprend :

  • Les coûts de production
    Ils concernent l’ensemble des frais nécessaires à la production : le coût d’achat des matières premières, le salaire du personnel, la quote-part des amortissements liés à la production et les autres charges variables et fixes utilisées telles que le loyer, la consommation d’électricité, etc.
  • Les coûts d’achat de production
    Ils concernent l’approvisionnement utile à la production : les frais de livraison, les frais de douanes, etc.
  • Le coût de distribution des produits et services
    Ce sont tous les frais liés à la commercialisation du produit ou du service : les charges de publicités, de transport sur les lieux de vente, les frais d’emballage, etc.
  • Le coût administratif de production d’un produit ou d’un service
    Ce sont les frais liés aux fonctions supports et administratives de l’entreprise (service après-vente, services généraux) : les salaires des équipes de la direction, du service comptable, etc., la quote-part des amortissements du matériel utilisés par ces services.

Pourquoi est-ce important de déterminer le coût de revient?

Peu importe la taille de votre entreprise ou votre secteur d’activité, le calcul du coût de revient est un outil fondamental pour fixer le prix de vente de vos biens ou de vos services. Une fois déterminé, vous pourrez chercher à le réduire au maximum, pour augmenter vos marges de profits. C’est un outil essentiel au plan d’affaire, qui vous donne une longueur d’avance quand vient le temps de faire une demande de financement.

Comment calculer le coût de revient?

Le calcul du coût de revient se fait selon les charges directes et indirectes de votre entreprise. Il doit être déterminé pour chaque produit ou service que vous offrez.

Il se calcule en additionnant les charges directes et indirectes, puis en divisant la somme obtenue par la quantité de biens produits ou de services rendus.

Cout de revient 1 1

Exemple de calcul

Prenons l’exemple de Julie, propriétaire d’une ébénisterie. Pour sa première année en affaire, elle a décidé d’offrir seulement des tables.

Si pour produire 100 tables les charges directes totalisent 25 000$ et les charges indirectes 40 000$, le coût de revient se calculera ainsi :

(25 000$ + 40 000$) / 100 = 650$

Le coût de revient des tables de Julie est 650$.

Ce calcul permet à Julie de connaitre le coût unitaire de ses tables, et d’en fixer le prix de vente de sorte que son entreprise puisse rentrer dans ses frais. Julie devra ensuite déterminer le montant de la marge qui lui permettra de dégager des profits de la vente de ses tables.

Si Julie désire offrir d’autres produits à ses clients, par exemple des chaises, elle devra répartir les coûts de son entreprise sur ses tables et ses chaises pour déterminer le coût de revient de chaque produit.

Êtes-vous prêts à calculer le coût de revient de vos produits ou de vos services?

Les conseillers de votre SADC ou CAE local sont là pour vous accompagner dans cette étape cruciale pour la rentabilité de votre entreprise. Ils sauront vous aider à démystifier chaque étape et aborder le calcul du coût de revient en toute simplicité, ou presque!

7 conseils pour mieux gérer les liquidités de votre entreprise

L’entreprise d’entretien paysager de Julien est en plein essor. Le téléphone ne dérougit pas et la clientèle a doublé dans la dernière année. Julien doit embaucher 4 employés supplémentaires pour répondre à la demande et honorer ses contrats.

Pour l’aider à assumer l’augmentation de sa masse salariale, il a besoin de financement. Il fait une demande de prêt auprès de sa banque. Il reçoit une réponse négative de l’institution financière.
Pourquoi ? La liquidité de l’entreprise est insuffisante. Une grande part des liquidités de la jeune entreprise de Julien est, en effet, immobilisée dans l’équipement.

Voilà un exemple concret de l’influence de la liquidité sur la capacité de croissance d’une entreprise.

Ça prend de l’argent pour faire de l’argent ! Il est primordial d’avoir un fonds de roulement à la hauteur de ses ambitions, et pour être prêt en cas d’imprévus ou de croissance exponentielle, comme dans le cas de Julien.

« Se virer sur un 10 cennes », toutes les petites entreprises le font à un moment ou à un autre, mais vaut mieux prévoir et planifier lorsqu’il est question de liquidités, afin d’établir un plan de croissance réaliste.

Voici 7 conseils pour vous aider à gérer et optimiser les liquidités de votre entreprise :

1. Évaluer les flux de trésorerie :

Il est essentiel de savoir combien d’argent entre et sort de votre entreprise pour comprendre et gérer vos liquidités. Analysez régulièrement vos flux de trésorerie pour vous assurer de toujours savoir où va votre argent et de combien vous disposez.

2. Développer un budget de trésorerie

Avoir un budget pour vos liquidités vous aidera à comprendre votre situation financière et à planifier vos dépenses futures. Un budget de trésorerie vous aidera à suivre les dépenses de votre entreprise et vous évitera de manquer d’argent.

3. Négocier les conditions de paiement

Négocier des conditions de paiement avec vos fournisseurs peut vous aider à gérer votre trésorerie et à vous assurer que vous ne manquez pas d’argent. Il est également important de négocier les conditions de paiement avec les clients, afin de recevoir les paiements en temps voulu et d’avoir suffisamment d’argent pour couvrir vos dépenses. En outre, vous pouvez envisager des options telles que l’affacturage, le financement de factures et les marges de crédit pour vous aider à augmenter vos liquidités.

4. Réduire les coûts

Réduire les coûts est un excellent moyen d’augmenter vos liquidités. Cherchez des moyens de réduire les dépenses, par exemple en renégociant les contrats avec les fournisseurs ou en trouvant des moyens de réduire les frais généraux.

5. Augmenter les revenus

L’augmentation de vos revenus est un autre excellent moyen d’augmenter vos liquidités. Envisagez des moyens d’augmenter les ventes, comme le lancement de nouveaux produits ou services, ou l’offre de remises ou de promotions.

6. Utiliser la technologie

L’utilisation de la technologie peut vous aider à rationaliser les processus et à économiser de l’argent. Investir dans des logiciels et dans l’automatisation peut vous aider à gagner du temps et de l’argent, et à gérer vos liquidités plus efficacement.

7. Surveiller ses liquidités

Surveillez régulièrement vos liquidités pour vous assurer que vous avez toujours assez d’argent disponible pour couvrir vos dépenses. Examinez régulièrement vos états de flux de trésorerie et vos bilans pour vous assurer que vous êtes au courant de tout changement dans votre situation financière.

Pour transformer ces conseils en actions concrètes, et les adapter à la réalité de votre entreprise, les conseillers de votre SADC locale et votre comptable sont vos alliés.

5 actions pour aider votre entreprise à lutter contre l’inflation

INFLATION : Situation ou phénomène caractérisé par une hausse généralisée et continue du niveau des prix, peut-on lire dans le dictionnaire Larousse.

Cette hausse aura été de 8,1% sur 12 mois (juin 2022). La plus grande variation annuelle de l’indice des prix à la consommation (IPC) depuis presque 40 ans, selon Statistique Canada. On s’en souviendra longtemps. Particulièrement les PME.

Les petites et moyennes entreprises sont en effet confrontées à de nombreux défis : pénurie de main d’œuvre entrainant des hausses salariales, coûts d’approvisionnement plus élevés, fournisseurs moins flexibles, etc.

Bref, le coût des intrants augmente et les marges de profit diminuent. Ces impacts de l’inflation mettent à risque la santé financière des entreprises. Bien que vous ne puissiez contrôler l’inflation, vous pouvez mettre en place des actions qui vous permettront de lutter contre celle-ci et protéger votre petite entreprise.

1. Analyser vos données

Afin de mettre en place des stratégies gagnantes, vous devez, en premier lieu, avoir une image claire de votre situation financière. Plus vous connaitrez votre marché et votre situation avec précision, mieux vous saurez agir en prenant les bonnes décisions.

Connaitre le coût de revient de chaque produit ou service est essentiel, à cette étape-ci.

Même si vous avez déjà fait l’exercice, plusieurs variables changent en même temps dans le marché actuel, dont le coût des intrants et les salaires. Il est important d’avoir une vision claire de la situation actuelle.

Ceci vous permettra de déterminer si certains de vos produits ou services sont moins rentables ou même déficitaires. Avec cette information en main, vous pourrez mettre en place l’action suivante.

2. Revoir votre tarification et votre offre

Certains de vos produits ou services sont très rentables alors que d’autres grugent vos profits? Pensez à conserver ceux qui rapportent plus.

La décision est difficile à prendre, car vous avez toujours offert une grande variété de services et de produits à votre clientèle?

Soyez transparent; les clients apprécieront que vous leur communiquiez pourquoi un produit est temporairement indisponible.

Vous offrez la livraison gratuite à partir d’un certain montant d’achat et vos coûts de transport ont explosé? Pensez à augmenter le montant d’achat pour l’obtention de la livraison gratuite ou à offrir une réduction lorsque les clients viennent chercher leur commande en magasin.

3. Améliorer la gestion des approvisionnements

Vos fournisseurs ont un impact direct sur le coût de vos intrants, donc sur votre marge bénéficiaire. Ils sont eux aussi affectés par l’inflation : augmentation des prix, du coût du transport, pénurie de certains produits, etc.

Afin de sécuriser les approvisionnements, garantir le prix des achats et démontrer à vos fournisseurs votre engagement, pourquoi ne pas signer des contrats d’approvisionnement à plus long terme avec eux?

Vos fournisseurs seront reconnaissants de la confiance que vous leur accordez et, par ce fait même, plus enclins à la négociation. Tout débute par une bonne relation!

4. Optimiser vos opérations

Quelques ajustements peuvent parfois faire une grande différence!

Les méthodes de travail efficaces vous font gagner du temps, donc de l’argent.

Par exemple, saviez-vous qu’en investissant dans la transformation numérique, la productivité bondit de 15% à 25%?

Vous générez ainsi davantage de produits ou de services, sans avoir à travailler plus d’heures ou à embaucher plus d’employés.

Le coût peut vous sembler élevé au début, mais investir dans les nouvelles technologies vous fera économiser à long terme.

Pour économiser à court terme, pensez à travailler sur la qualité de votre service. Vous limiterez ainsi les reprises et les retours. Une action simple, mais efficace, pour protéger votre marge bénéficiaire.

5. Innover

« Rien n’est permanent, sauf le changement », disait Héraclite.

Portez votre chapeau créatif d’entrepreneur pour innover et réfléchir à des moyens d’optimiser ou modifier vos méthodes de fabrication afin de réduire les coûts de vos intrants.

Faites participer vos employés, le cerveau collectif est puissant.

Au-delà des cinq actions proposées pour protéger votre petite entreprise des effets de l’inflation, plusieurs autres stratégies peuvent être mises de l’avant.

Les conseillers de votre SADC locale sont là pour vous accompagner. Ils sauront vous guider et vous aider à trouver des solutions adaptées à votre petite entreprise.

L’économie circulaire en entreprise : une stratégie d’affaires payante

Si on vous disait qu’il existe une formule magique qui permet de transformer vos déchets en argent, aimeriez-vous la connaitre?

La voici : l’économie circulaire.

En fait, laissons la magie de côté. L’économie circulaire est bien réelle. C’est une stratégie d’affaires que vous pouvez intégrer dans votre petite entreprise dès maintenant.

C’est une façon différente de mener vos activités, où les déchets sont considérés comme une ressource.
L’économie circulaire permet d’améliorer l’environnement et l’économie par deux principaux mécanismes :

  1. Repenser nos modes de production-consommation pour consommer moins de ressources et protéger les écosystèmes qui les génèrent.
  2. Optimiser l’utilisation des ressources qui circulent déjà dans nos sociétés.

 

économie circulaire simfliée

Les retombées potentielles de l’économie circulaire pour votre petite entreprise

 

Jusqu’à maintenant, cette nouvelle stratégie d’affaires vous semble intéressante et vous êtes prêt à déployer les efforts pour l’intégrer dans votre entreprise.

Plusieurs avenues peuvent être explorées pour prendre ce virage. Repenser vos produits, par exemple, en offrant une nouvelle gamme de produits usagés ou reconditionnés peut avoir plusieurs retombées positives pour votre entreprise, dont une réduction des coûts, une meilleure profitabilité et une réduction des impacts environnementaux.

Les opportunités et les impacts économiques de l’économie circulaire pour votre petite entreprise sont nombreux.

Une première étude de cas sur l’économie circulaire au Québec a été effectuée afin d’identifier les secteurs économiques à fort potentiel de circularité et d’en mesurer les retombées.

Cette étude a permis de conclure qu’en plus de réduire l’impact environnemental, l’économie circulaire a le potentiel d’accroître le nombre d’emplois, de pousser à la hausse le PIB (produit intérieur brut) et de favoriser le développement de nouveaux marchés.

Des petites entreprises qui ont fait la transition

Plusieurs petites entreprises et organismes à la grandeur du Québec ont intégré l’économie circulaire comme stratégie d’affaires ou en font leur mission principale.

Voici quelques exemples qui permettent d’illustrer comment une petite entreprise, peu importe l’industrie dans laquelle elle évolue, peut participer à cet effort collectif:

Les trois jeunes pâtissières derrière Crème Boulangerie Pâtisserie ont eu l’idée antigaspi de revaloriser la drêche, un résidu céréalier très nutritif du brassage de bière, qui est intégré dans les produits de boulangerie et de pâtisserie. La drêche est récoltée à la porte voisine de la boulangerie chez les Brasseurs du Monde, ce qui n’engendre aucune pollution.

L’entreprise vise également à réduire le gaspillage alimentaire local via des partenariats avec des agriculteurs locaux où elle récupère des fruits, légumes et fines herbes à d’apparence hors calibre pour les utiliser dans la confection de muffins, tartes, confitures, etc.

Découvrez la recette du succès de Crème boulangerie et pâtisserie :

 

Ce restaurant bar de Gatineau concilie le secteur de la restauration et l’économie circulaire.

Les propriétaires de l’entreprise veulent minimiser la production de déchets et limiter le gaspillage.

Grâce à leurs actions, en 2017, l’entreprise détournait de l’enfouissement 77% de ses matières résiduelles, en bannissant le plastique numéro 6 (non recyclable en Outaouais) et les pailles de plastique.

Pour limiter le gaspillage, ils offrent leurs produits en rotation, par exemple, une sélection de kombucha par semaine, et ils limitent la diversité des produits proposés.

Par où commencer?

Ces exemples d’entreprises qui ont intégré l’économie circulaire démontrent bien les opportunités et les impacts économiques de cette stratégie d’affaires.

Aimeriez-vous leur emboiter le pas, transformer les déchets de votre entreprise en argent et participer à la réforme du mode de production et de consommation de notre société?

Les conseillers de votre SADC ou CAE local sont là pour vous accompagner et vous guider vers les bonnes ressources locales pour réussir votre projet.

Comment les petites entreprises peuvent intégrer le développement durable?

Développement durable pour petites entreprises : des actions simples en 3 volets

Alors que beaucoup de grandes corporations, d’organismes et de municipalités ont déjà intégré des pratiques de développement durable à leur quotidien, pour les petites entreprises locales, emboîter le pas ne semble pas toujours évident.

Pourtant, le développement durable pour les petites entreprises est indéniablement profitable. Les entreprises en avance sur le plan environnemental et social affichent un rendement financier supérieur. Elles attirent et retiennent plus facilement les employés et s’exposent à des risques moins importants en matière financière et de réputation.

Alors pourquoi certaines d’entre elles hésitent encore à se lancer? Le manque de main d’œuvre, le manque d’accès à de l’expertise, le financement et le manque d’outils qui collent à leur réalité propre sont les raisons les plus citées. C’est pourquoi les conseillers des SADC et CAE qui accompagnent les petites entreprises sur le terrain sont en mesure de vous guider à travers des pratiques de développement durables simples, réalistes et adaptées aux ressources disponibles.

Qu’est-ce que le développement durable pour les entreprises ?

La démarche vise à ce que les activités de l’entreprises aient un impact positif sur son milieu d’affaires et sa collectivité par l’adoption progressive de pratiques de gestion qui améliorent sa performance sur les plans :

  • financier
  • environnemental
  • social

Le processus peut s’appliquer à tous les types d’entreprises et peut être adapté selon les ressources disponibles, même minimes. Par où commencer? Le développement durable pour les petites entreprises est accessible, en débutant par des actions toutes simples qui se concentrent sur 3 axes. À vous de jouer!

1. Environnement et développement durable pour petites entreprises

Quand on évoque le développement durable pour les petites entreprises, la première idée qui vient en tête est l’impact sur l’environnement. Mais comment inclure des pratiques qui aideront à sa préservation sans grand investissement financier?

Commencer par mener des actions simples, mais constantes, est souvent le meilleur moyen de générer des changements durables. Pour y arriver, vous pourriez passer au peigne fin certains éléments qui font partie du fonctionnement quotidien de votre entreprise. Voici quelques exemples de petits gestes à grand impact :

L’efficacité énergétique :

  • Installer des thermostats électroniques permet d’économiser jusqu’à 10 % de vos frais de chauffage annuels.
  • Développer un incitatif pour rappeler aux employés d’éteindre derrière eux pour éviter de laisser des lumières inutilement allumées.
  •  Changer votre éclairage traditionnel par la technologie DEL permet de réaliser 85 % d’économie.
  • Entretenir votre système de chauffage, ventilation et climatisation permet de réduire votre facture d’environ 15-20 % annuellement.

Les déchets :

  • Essayer d’en générer le moins possible.
  • Recycler coûte moins de 5 $ par mètre cube, comparativement à un coût de 6 $ à 15 $ pour éliminer la même quantité de déchets.
  • Vous êtes-vous intéressé à l’économie circulaire? Y a-t-il une autre entreprise de votre région qui pourrait se servir de vos déchets?
  • Disposer de votre matériel électronique désuet dans le point de dépôt le plus près de chez vous.
  • Activer l’option recto verso de vos photocopieurs et imprimantes.
  • Éviter les emballages inutiles, pour économiser.
  • Gros volume de carton? Munissez-vous d’un compacteur à carton et les revendre.

Le transport :

  • Privilégier les rencontres téléphoniques ou en visioconférence lorsque c’est possible.
  • Est-ce que planifier du covoiturage au sein de votre équipe serait envisageable?
  • Si vous offrez un service de livraison, serait-il possible de vous munir d’une voiture hybride pour cette tâche?
  • Regrouper vos itinéraires grâce à des logiciels d’optimisation des itinéraires de livraison.
  • S’assurer que vos pneus sont bien gonflés une fois par mois et économiser 3 % de carburant.

L’écoresponsabilité fait de plus en plus partie des priorités de nos gouvernements. Il est facile de prévoir que d’ici quelques années, de nouvelles normes seront appliquées en ce sens. Pourquoi ne pas commencer à changer ses habitudes dès maintenant?

2. Développement durable pour petites entreprises : volet social

Mener des actions de développement durable pour les petites entreprises est un excellent moyen de répondre aux problèmes d’attraction et de rétention de main-d’œuvre. Voici quelques pistes de réflexion simples qui pourraient vous aider à contribuer au bien-être de vos employés :

  • Offrir une option encadrée de télétravail à vos employés.
  • Investir dans la santé de vos employés et bénéficier d’une meilleure performance de leur part, par exemple : ergonomie des postes, incitatif à l’activité physique, abonnement de gym, support à vélos, etc.).
  • Investir dans le développement de compétences de vos employés
  • Démontrer votre reconnaissance et souligner les bons coups de vos employés. Les médias sociaux peuvent être une bonne plateforme pour le faire. Sentir que l’on fait une différence au sein de son équipe est extrêmement valorisant et aide à créer un sentiment d’appartenance.
  • Favoriser l’esprit d’équipe en organisant des activités en-dehors du travail. Ça peut être aussi simple que se rassembler à l’extérieur lorsqu’il fait beau.
  • Encourager vos employés à se reposer. Par exemple, si un employé travaille le soir, évitez, si possible, de le faire rentrer le lendemain à la première heure.
  • Impliquer vos employés dans votre démarche de développement durable.
  • Créer un comité développement durable si vos employés en démontrent un intérêt.
  • Mettre à la disposition de vos employés temps et argent pour les appuyer dans la réalisation d’initiatives environnementales et sociales.

3. Développement durable pour petites entreprises et économie

Pour répondre au volet économique du développement durable, les petites entreprises peuvent effectuer quelques changements écoresponsables dans leur méthode de production et dans l’achat de leurs matières premières. Les entrepreneurs jouissent d’une croissance économique sans nuire à la santé environnementale et à la santé des ressources humaines de leur région. Devenez partenaire de votre économie locale:

  • Privilégier les fournisseurs locaux : permet d’économiser sur les frais de transport. Par la même occasion, en informer les consommateurs.
  • Encourager les détaillants locaux pour vos achats réguliers (papier, produits d’hygiène, produits ménagers, ampoules, etc.).
  • Acheter du café équitable et le mentionner à vos clients lorsqu’ils viennent vous rencontrer.
  • Acheter et utiliser des filtres à café réutilisables.
  • Privilégier le papier contenant des fibres postconsommation.
  • Offrir des cadeaux de Noël locaux à vos employés.
  • S’abonner à des quotidiens ou des revues en format électronique au lieu de papier.

 

Prêt à intégrer le développement durable pour votre petite entreprise? Les conseillers des SADC et CAE seront en mesure de vous guider vers les bonnes ressources pour optimiser vos actions.

Comment et pourquoi réaliser une étude de marché ?

Contrairement à la croyance populaire, la réalisation d’une étude de marché n’est pas réservée qu’aux grandes entreprises. Analyser votre marché d’une façon simple en vaut l’effort, puisqu’il permet de prendre des décisions commerciales plus avisées et de prévenir les erreurs onéreuses. Élément crucial du lancement d’un nouveau produit ou service, elle sert entre autres choses, à élaborer votre plan d’affaires.

L’étude de marché permet d’obtenir des informations précieuses sur vos concurrents, sur la taille potentielle et la portée de votre marché cible, ainsi que sur les préférences et les habitudes d’achat des clients.

Voici pourquoi il est important de réaliser une étude de marché et comment s’y prendre.

Pourquoi réaliser une analyse de marché ?

Le lancement d’un nouveau produit ou la création d’une entreprise est une aventure passionnante et gratifiante, mais il est important de comprendre le marché avant de se lancer.

Réaliser une étude de marché est essentiel pour s’assurer que le produit ou le service sera bien accueilli et qu’il répond à un besoin. Pour que votre idée de génie se traduise en succès, elle doit d’abord et avant tout combler un besoin ou offrir une solution à un problème.

Prenons l’exemple de Jasmine, propriétaire d’un salon de toilettage pour animaux. Depuis un certain temps, elle songe à ajouter un service de garderie de jour pour ses clients à quatre pattes. Sa famille et ses amis sont emballés par cette idée, qu’ils trouvent géniale. Est-ce que Jasmine devrait laisser leur enthousiasme la convaincre d’aller de l’avant avec son projet ?

Bien que leur approbation procure à Jasmine une bonne dose d’énergie positive, il est préférable qu’elle mène un sondage auprès de sa clientèle actuelle et potentielle afin de connaître leur intérêt.

Avant d’investir temps et argent pour l’ajout d’un nouveau service, il est essentiel pour Jasmine d’analyser les conditions actuelles du marché, d’obtenir l’opinion de ses clients et des consommateurs potentiels, de définir les besoins du marché cible pour adapter son offre et bien sûr, de connaître ses concurrents pour bien se positionner.

Une fois l’étude de marché complétée, Jasmine aura en main des données précises lui permettant de prendre une décision éclairée quant à la faisabilité de son projet.

Ces données lui seront précieuses lors d’une demande de financement et pour estimer le chiffre d’affaires potentiel.

Vous prévoyez lancer une nouvelle entreprise, ajouter un produit ou service à votre gamme existante, développer votre offre vers de nouveaux marchés ? Réaliser une étude de marché vous permettra de valider la pertinence de votre projet et de planifier une stratégie de commercialisation efficace et réfléchie.

Les 3 étapes clés pour réaliser une étude de marché

1- La collecte d’information

La première étape d’une étude de marché consiste à identifier et analyser les conditions actuelles du marché. La collecte de données sur le marché actuel et ses tendances vous permettra d’identifier les opportunités de réussite, les risques et les obstacles à prévoir.

  • Qui sont vos concurrents ?
  • Quels sont les besoins de votre marché cible ?
  • Quelles sont les forces et les faiblesses des produits existants ?

2- La vérification terrain

Une fois les conditions du marché identifiées, l’étape suivante consiste à comprendre vos clients potentiels. Il s’agit d’étudier le comportement, les besoins et les préférences du marché cible, ainsi que d’identifier les domaines potentiels d’innovation.
Le sondage est un outil précieux pour collecter ces données et compléter votre analyse.
Ces informations peuvent ensuite être utilisées pour élaborer une stratégie de marketing et une gamme de produits qui répondent aux besoins de votre marché cible.

3- Le positionnement et la stratégie marketing

Maintenant que l’analyse initiale est complétée, que vous avez la confirmation que votre marché est réel et suffisant, vous pouvez définir votre offre, vous positionner face à la concurrence, élaborer une stratégie de prix et un plan de promotion efficaces.

À première vue, réaliser une étude de marché peut sembler long et fastidieux, mais c’est une étape essentielle pour garantir un lancement réussi et un succès à long terme.

Vous avez un projet en tête ?
Les conseillers de votre SADC ou CAE local se feront un plaisir de vous accompagner dans les principales étapes de développement de votre projet.