Portrait d’entreprise – M.J. Brière

Le garage M.J. Brière, à Caplan, inaugurait son tout nouveau bâtiment en juin dernier. À la suite de la concrétisation de ce grand projet, Alexandre Bujold, conseiller aux ventes et future relève de l’entreprise, se concentre à présent sur le processus de transfert aux côtés de sa mère, Manon Brière. Rencontre avec Alexandre au sujet de l’entreprise, qui a obtenu du soutien de la SADC de Baie-des-Chaleurs.

 

L’entreprise, en bref

M.J. Brière inc. offre une vaste gamme de produits Kubota, neufs ou usagés. En plus de faire la vente de nombreux équipements (tracteurs, tondeuses, véhicules utilitaires, excavatrices, chargeurs et machinerie agricole), de trousses d’entretien, de pièces et d’accessoires, l’entreprise propose des services d’entretien et de réparation pour les produits Kubota.

En quoi votre entreprise se démarque-t-elle?

« Le service à la clientèle et le service après-vente, répond d’emblée Alexandre. On est une entreprise familiale, en action depuis près de 50 ans! » Le personnel de M.J. Brière prend le temps d’aider la clientèle à choisir le bon équipement, puis de la conseiller pour les problématiques vécues, au jour le jour. « Il n’y a pas de vente sous pression. On accueille le client comme un membre de la famille. En Gaspésie, on fait l’épicerie avec la clientèle; il y a un respect mutuel [qui s’installe]. »

Pourquoi avez-vous choisi la voie de l’entrepreneuriat?

Fils de gens d’affaires, Alexandre souhaitait être entrepreneur pour la liberté que cela procure. « Plus jeune, j’ai toujours travaillé pour ma famille. » À 18 ans, il a tenu à avoir d’autres expériences de travail hors de la région. « Je voulais voir ce qu’il y avait ailleurs, ce que le monde avait à m’offrir, explique-t-il. J’en faisais toujours un peu plus que ce que le patron demandait. J’avais ça à cœur. C’était dans mon ADN, c’est comme ça que j’ai grandi. » En 2013, il a fait le choix de revenir en Gaspésie. « Je savais que c’était là que j’allais faire ma vie. » Également, pour lui, continuer de travailler avec le public allait de soi. « J’adore! J’aime les défis que ça implique. »

Qu’est-ce que le soutien de la SADC vous a apporté?

« Du support, de A à Z! De l’aide, une oreille et des conseils », mentionne Alexandre, en référence au projet de nouveau bâtiment inauguré en juin 2022. « Quand on a fait des recherches pour faire la construction, des portes se fermaient partout [en raison de la pandémie]. » Il souligne que la SADC a aidé M.J. Brière au point de vue du plan d’affaires et du financement, notamment en lui conseillant à quelles portes aller frapper. « Faire notre nouveau branding nous a aussi beaucoup aidés. »

Parlez-nous d’un récent « bon coup » de l’entreprise dont vous êtes particulièrement fier.

Le nouveau bâtiment est bien entendu un bon coup majeur des derniers mois. Avec sa construction, M.J. Brière a voulu en profiter pour insuffler un vent de renouveau dans d’autres sphères de l’entreprise. « Il y a un nouveau site Web, de nouveaux systèmes pour les appels, indique Alexandre. On a remanié le système hiérarchique du garage de A à Z! » La disposition des locaux a aussi été repensée. « En entrant dans le garage, il y a un ordre plus fluide même pour le service. »

Quel conseil aimeriez-vous donner à une personne qui souhaite se lancer en affaires dans la Baie-des-Chaleurs?

« Prendre soin de ses clients », affirme Alexandre. Il souligne qu’on doit en tout temps garder en tête la proximité avec la clientèle dans les petits milieux. « En Gaspésie, un client satisfait va le dire à cinq personnes, mais un client insatisfait va le dire à tout le village! » Selon lui, il faut toujours demeurer à l’écoute des clients. « C’est eux qui amènent l’eau au moulin. Des fois, ça peut aller à l’encontre de tes idées, mais tu peux aller chercher la petite chose qui fait que ton commerce va mieux se porter. »

 


 

À propos d’Alexandre Bujold

Travaillant au sein de l’entreprise familiale M.J. Brière depuis 2013, Alexandre Bujold amorce actuellement un processus de transfert pour en assurer la relève. Fondée par son grand-père, Magella Brière, en 1974, elle est actuellement détenue par sa mère, Manon Brière.